Construire en tenant compte des nouvelles contraintes

Des mesures concrètes doivent être prises dans les cinq prochaines années afin d’atteindre l’objectif “Zéro émission nette” de l’Europe d’ici à 2050. (Objectif des accords de Paris de 2015)

Le secteur du bâtiment représente environ 40% de la consommation d'énergie mondiale et de 20 à 40%¹ des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Agir pour en réduire l’impact est donc primordial. Afin d’inciter le secteur à se mobiliser sur le sujet, et dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), le gouvernement français a mis en place une nouvelle réglementation environnementale, la RE2020.

Cette réglementation, qui succède à la RT 2012 porte sur trois piliers majeurs, dont la réduction de l’impact carbone de la construction des bâtiments.

1 Scénario de l’IEA - Agence Internationale de l’Energie

Réduire les émissions de carbone dans l’habitat collectif

Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions peuvent être mises en place sur l’ensemble du bâtiment. En ce qui concerne les revêtements de sol (qui représentent moins de 10% de l’empreinte carbone du bâtiment), le plus important reste de choisir le bon produit pour le bon usage, au bon endroit, et de réfléchir à son empreinte carbone sur l’ensemble de son cycle de vie : de la production au scénario de fin de vie.

Ainsi, il est crucial de choisir un produit qui :

• Réponde aux besoins d’utilisation : trafic, poinçonnement, acoustique sont autant de données techniques qui doivent être étudiées.
• A un taux de contenu recyclé élevé et qui soit recyclable : un produit recyclable est un produit qui n’aura pour ainsi dire pas de fin de vie (enfouissement ou incinération), mais qui sera recyclé pour être réintégré dans le cycle de production d’un nouveau produit. Cela permet d’économiser le carbone émis par son incinération et inhérent à l’extraction et au transport de nouvelles matières premières, mais également de sauvegarder les sols, en évitant la pollution due à l’enfouissement.
• Puisse justifier d’un poids carbone faible par l’utilisation de matières premières très peu émissives (matériaux biosourcés ou bio attribués), par une production raisonnée et une vie en œuvre la plus neutre possible (utilisation de moins de colles et de moins de produits d’entretien nocifs). Ce poids carbone étant exprimé au travers de FDES (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires), disponibles sur la base INIES.

Quels sont les leviers supplémentaires mobilisables pour la réduction de ces émissions ?

Les engagements de Tarkett pour une construction plus durable

Grâce à l'écoconception, les équipes de Tarkett identifient et utilisent des matériaux recyclés de haute qualité dans la conception des produits selon les principes Cradle to Cradle® ce qui réduit son empreinte carbone.

Dans le cadre de sa stratégie d’économie circulaire, Tarkett a développé le programme de collecte et de recyclage ReStart^®. Il permet à ses clients de ne pas incinérer ni de mettre en décharge leurs revêtements de sol en fin d’usage et chutes de pose et pour Tarkett d’intégrer ce contenu recyclé dans le cycle de production de nouveaux produits, réduisant ainsi leur empreinte carbone.

De plus, Tarkett s'est depuis longtemps engagé en faveur de la transparence :

• Seul industriel de revêtements de sol à fournir des déclarations sur la qualité sanitaire des matériaux vérifiée par une tierce partie (MHS®- Material Health Statement),
• 23 FDES individuelles disponibles sur la base INIES.

² Cela couvre les émissions des activités du Groupe (Scope 1) son énergie achetée (Scope 2) – ainsi que celles issues du reste de sa chaîne de valeur, des fournisseurs aux clients finaux (scope 3).

³ Science-based Targets Initiative

⁴ EcoVadis évalue les politiques, les actions et les résultats en matière de RSE à travers 4 thèmes et 21 critères : environnement, travail et droits de l'homme, éthique et achats durables.